C'est l'histoire d'un cuir plutôt original car créé à partir d'animaux marins, de poissons.

Ancestral mais tombé dans l'oubli, le cuir de poisson avait déjà fait ses preuves en matière de séduction. L'origine du mot « galuchat » remonte au XVIIIe siècle. C'est le nom du premier artisan qui, en Occident, a su travailler le cuir de raie. Jean-Claude Galluchat (avec deux « l ») était un maître gainier du roi Louis XV... ou plutôt de la marquise de Pompadour, Jeanne--Antoinette Poisson de son vrai nom« qui ne passait pas une semaine sans qu'elle n'achetât un petit objet qui était souvent du galuchat ». Cet artisan fit tellement référence à son époque en habillant de cette peau de poisson les objets les plus rares (coffres, malles, poignées d'épées, etc.) que le nom propre devint synonyme de la matière. Le galuchat, longtemps oublié, revint à la mode dans les années 1930 (période art déco ), sombra à nouveau dans l'oubli puis revint en force depuis 1985 dans l'ameublement, mais aussi dans la maroquinerie.

... Au XXIe siècle, le charme de ce cuir atypique opère une fois de plus... c'est le début de l'aventure de Domo-Ko.

 

Propriétés du cuir de Poisson.

Le cuir de poisson a une structure qui diffère des autres types de cuirs comme la vache, le mouton ou l'agneau. Les fibres qui le composent sont entrecroisées, ce qui permet donc une résistance à la déchirure beaucoup plus importante que les cuirs classiques.

En effet, les poissons bravent les courants marins à des vitesses comprises entre 50 et 70 km/h.

Naturellement leur peau est donc plus résistante que celle de la faune terrestre, cette propriété se retrouve dans les cuirs qui en découlent.